Les épisodes de froid sont marqués par une recrudescence des intoxications au monoxyde de carbone, lourdes de conséquences sur la santé.
Ce gaz inodore et invisible est la première cause de mortalité par gaz toxique en France. Pour l’année 2012, 30 épisodes d’intoxication accidentelle ont été investigués en Bretagne, impliquant 89 personnes dont 72 sont passées par un service d’urgence et 28 hospitalisées.Le monoxyde de carbone résulte d’une mauvaise combustion des dispositifs de production d’eau chaude et de chauffage, quelle que soit la source d’énergie utilisée (gaz, fuel, pétrole, bois…), associée à une insuffisance de ventilation. Ces dispositifs fixes ou mobiles (chauffages d’appoint utilisés en continu) et l’utilisation de groupes électrogènes ou de motopompes dans des espaces clos lors de travaux, sont également suceptibles de conduire à des émanations de ce gaz.
Les principaux gages de sécurité sont le maintien d’une aération permanente dans les locaux, la vérification des équipements et de leurs conditions d’installation ainsi que l’entretien des conduits d’évacuation des fumées par un professionnel qualifié au moins une fois par an.
En cas de suspicion d’une intoxication au monoxyde de carbone (maux de tête, nausées, vomissements…) :
– Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres
– Arrêter les appareils de combustion si possible
– Faire évacuer les lieux
– Appeler les secours (112, 18 ou 15)
– Ne réintégrer les locaux qu’après l’avis d’un professionnel
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